Sous la direction de Jean-François Vallée, cet axe explore la multiplication des sources et l’intégration de contenus non-savants dans les pratiques de recherche. Il étudie aussi la signification du numérique dans les projets de recherche-création littéraire et d’histoire de l’art. En prenant appui sur les notions d’éditorialisation, de médiation et de remédiation, cet axe cherche à mieux comprendre comment le numérique peut infléchir notre définition du statut institutionnel des objets patrimoniaux et ce, dès le processus de conception. Cet axe examine aussi l’impact du numérique dans le processus de circulation d’une œuvre littéraire ou en arts visuels et démontre l’importance de la recontextualisation dans l’infléchissement de notre définition du statut institutionnel des objets dans les institutions culturelles et dans l’espace du Web. Réfléchir aux formes d’éditorialisation des contenus est loin d’être un enjeu purement pratique : cela demande en amont un travail théorique approfondi qui doit constamment rester en contact avec une pratique en aval. Cet axe réfléchit donc à la façon dont le numérique nous pousse dans certaines directions sociales, politiques et psychologiques plutôt que d’autres, ainsi que la manière dont les processus numériques ont transformé notre relation à des artefacts historiques.
Ce contenu a été mis à jour le 3 septembre 2024 à 22 h 49 min.